Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Noyal-Pontivy Mars 1973 Rendez-vous sous la neige

J'ai fait la rencontre de mon futur mari le 22 décembre 1972 à Pleudihen-sur-Rance. Les rencontres se sont enchaînées très vite par la suite.

 "Au début du mois de mars 1973, il décide de venir rencontrer mon père.

Noyal-Pontivy La cabane de mon enfance

Une panique irraisonnée s'empare de moi: lorsqu'il verra notre cabane, les toilettes dans un petit cabanon à l'extérieur et l'absence d'eau courante, il fera sans doute demi-tour. J'ai toujours imaginé que notre milieu était trop pauvre et ma cabane trop noire pour que quelqu'un puisse me comprendre. Je n'ai pratiquement jamais invité d'amis chez moi et c'est encore une chance que cette sinistre maison ait été placée de dos à la route.

 

Quelle n'est pas ma surprise de voir que Henri ne manifeste aucun étonnement, comme s'il avait déjà tout compris!

 

 L'après-midi, je l'emmène rapidement dans le jardin qui a revêtu son manteau de neige. Nous longeons à pas lents la longue allée qui déroule son tapis blanc sous nos pas. Une marche nuptiale serait de circonstance.

 

 

 

 

 

Je lui raconte la vie des abeilles qui ne sortiront pas par ce temps trop froid, bien trop occupées dans les ruches à maintenir une douce chaleur autour du couvain. Lorsque viendra l'été, Papa nous fera entendre le chant de la reine avant l'envol de l'essaim.

Noyal-Pontivy Ruche en paille des années 60

Je parle encore et encore... sans doute beaucoup trop... Henri semble s'en amuser.

 

Noyal-Pontivy Sainte-Noyale mars 1973 Henri Lemarchand

 

Noyal-Pontivy Sainte-Noyale mars 1973 Bernadette Jégard

 

Nous visitons les Trois fontaines et la Chapelle Sainte-Noyale. Nous nous rendons également au cimetière et je le présente à Maman. Trois ans déjà qu'elle est partie... (extrait de mon livre "Une valise bien trop lourde")

Noyal-Pontivy Maison de Job et de Lisa Formal, abandonnée

En arrivant chez nous, Henri fait la connaissance de nos plus proches voisins Job et Lisa Formal. Malheureusement, ils ne comprennent pas du tout la langue française et ne s'expriment qu'en breton.

Aujourd'hui leur maison, envahie par le lierre, a bien triste mine et leur jardin est couvert d'herbes folles.

 

Le temps passé ne reviendra plus...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour à l'accueil

Partager cet article

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :

À propos

Bernadette Lemarchand

Je suis née en 1948 en Bretagne, à Noyal-Pontivy. Je me suis mariée en 1973 et, tout en menant ma vie de famille avec nos quatre enfants, j'ai enseigné durant trente-cinq années en classe maternelle, collège et école primaire. Et voici qu'un jour, à l'aube de mes soixante-dix ans, je me suis décidée à écrire un récit intitulé: Une valise bien trop lourde. Ce blog raconte les coulisses de mon ouvrage et vous invite à y entrer pour me laisser vos impressions.
Voir le profil de Bernadette Lemarchand sur le portail Overblog

Commenter cet article

S
L'amour embellit tout, les décors, les gens, et qu'importe si le temps passe car il immortalise tout! YEAH! :-)
Répondre
B
C'est vrai, les images de ces rencontres sont intactes dans ma mémoire et le sol recouvert de neige resplendit sous nos pas.