Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Combourg 1972 Un arôme de chocolat chaud

« Le soir je m’embarquais sur l’étang, conduisant seul mon bateau au milieu des joncs et des larges feuilles flottantes du nénuphar ».

Chateaubriand

  " A partir de cette fin du mois de décembre, tout s'enchaînera très vite. Nous fixons notre prochain rendez-vous pour le jour de l'an à Plouër-sur-Rance chez mon frère. Nous prenons le dessert en famille avant de nous éclipser assez rapidement.

Combourg Le lac tranquille

Je me souviens du chocolat chaud dans le restaurant près du lac de Combourg. Nous partageons tous les deux une sensibilité quelque peu romantique...

Cependant, nous n'avons plus le temps de nous embarquer sur l'étang. Nous sommes trop pressés de gagner la berge et d'explorer les rives d'un nouveau monde qui s'ouvre à nous." (Extrait de mon livre "Une valise bien trop lourde")

***

Nous sommes retournés l'an dernier à Combourg. Il flottait dans l'air comme un arôme de ce premier chocolat chaud que nous avions pris ensemble ici,  la  nuit de nouvel an 1972.

Combourg Près du lac 2018

 

 

Retour à l'accueil

Partager cet article

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :

À propos

Bernadette Lemarchand

Je suis née en 1948 en Bretagne, à Noyal-Pontivy. Je me suis mariée en 1973 et, tout en menant ma vie de famille avec nos quatre enfants, j'ai enseigné durant trente-cinq années en classe maternelle, collège et école primaire. Et voici qu'un jour, à l'aube de mes soixante-dix ans, je me suis décidée à écrire un récit intitulé: Une valise bien trop lourde. Ce blog raconte les coulisses de mon ouvrage et vous invite à y entrer pour me laisser vos impressions.
Voir le profil de Bernadette Lemarchand sur le portail Overblog

Commenter cet article

P
Sensibilité romantique,certes,aujourd'hui comme hier!Tu n'as pas fini "d'explorer les rives d'un nouveau monde",Bernadette,et 47 ans après l'Evénement,tu te souviens avoir chaviré dans "le premier chocolat chaud".Extase et tendresse de la réminiscence que tu revisites après ceux de Combourg et de Combray:"...seules,plus frêles mais plus vivaces,plus immatérielles,plus persistantes,plus fidèles,l'odeur et la saveur restent encore longtemps,comme des âmes,à se rappeler,à attendre,à espérer,sur la ruine de tout le reste,à porter sans fléchir,sur leur goutelette presqu'impalpable,l'édifice immense du souvenir."Merci,Bernadette,pour ce goût d'éternité.
Répondre
B
Je n'ai pas une plume aussi experte que la tienne pour répondre à ce texte d'un très haut niveau littéraire.... Merci de m'élever dans la cour des Grands Chateaubriand et Proust. Oui, j'ai essayé de décrire quelques ressentis dans mon parcours , même si ce fut une tâche bien difficile. Tu devrais essayer, Pierre-Yves... Courage! Lance-toi !