Noyal-Pontivy Eté 1970 Journées studieuses.

 A la fin du mois de juin 1970, je demande mon affectation pour un poste de professeur d'Anglais. 

"Pourquoi ne pas reprendre des études d'anglais? J'ai gardé une certaine nostalgie de cette langue depuis mes séjours à Jersey. Il me faut néanmoins, coûte que coûte, continuer à percevoir un salaire. Il est hors de question que je demande à Papa de financer mes études. La Faculté d'Anglais de Rennes me propose une dispense d'assiduité aux cours.

Moyennant un abonnement, je recevrai mes devoirs par correspondance. Entre-temps, j'obtiens un poste de professeur d'Anglais pour toutes les classes du collège privé de Merdrignac.

Noyal-Pontivy Jardin du 14, rue de la Madeleine en 1970

  Cet été de 1970 me paraît interminable en l'absence de Papa, parti faire sa saison. Dès les premières lueurs du jour,  j'installe une table au milieu de l'allée du jardin et je prépare mes cours, en étudiant les manuels proposés aux élèves. Je règle ma radio sur la B.B.C. et j'avale des listes de vocabulaire anglais. J'attends avec impatience la rentrée scolaire."

(Extrait de mon livre "Une valise bien trop lourde")

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Vous remarquerez la bouteille d'encre au premier plan de la photo sur la table près d'une trousse. Eh oui! Nous pompions l'encre afin de l'introduire dans la réserve du stylo et nous écrivions à la plume. Les effaceurs n'existaient pas encore, à ma connaissance.

Comments

[Stéphane]

What a wonderfull landscape! :-) Perso je n'ai jamais pu étudier dehors... la nature m'empêchait de me concentrer!

[Bernadette Lemarchand]

Et lorsque je vois mes petits-enfants étudier en écoutant la musique, je ne comprends pas... Chacun sa méthode! le principal est que la mémoire enregistre.